Attention a vous Messieur le Comte.

HS: il ne s'est pas suicidé, on l'a butté

William était alors plongé dans une lecture passionné. Il pleuvait dehors, et le jeune homme profitait de son ouvrage et d'un bon feu. Mais, soudain, il sentit que quelque chose n'allait pas. Déjà, il y avait dans l'air un fort taux de magie. Bien sur, il y en avait toujours un peu, mais là, il y en avait vraiment plus que d'habitude. Et le sorcier entendit le bruit de pas que faisaient les domestiques lorsqu'ils courraient un peu partout. Agacé, William sortit de la bibliothèque. Il attrapa en plein vol un serviteur qui passait.

-Que se passe-t-il ici? demanda-t-il.
-Un invité, jeune maître. Un sorcier apparemment...

Un sorcier! Voila qui expliquait la présence occulte importante! William entreprit de descendre les imposants escaliers pour souhaiter la bienvenue. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il aperçut Laskaris ! Mais William était assez bon diplomate pour accueillir le visiteur avec un large sourire.

-Mais c'est ce cher Laskaris! Que nous vaut ce plaisir ?

Laskaris regarda le jeune sorcier de son habituel air impassible. Visiblement, les paroles de William de Gortz ne l'avait que peu marquée. A vrai dire, Laskaris était habitué au belles paroles des politicien et selon lui, les personnes parlant le mieux la langue de bois étaient en générale les meilleur diplomate et les commandant, et William était un grand diplomate. Seulement Laskaris rendit avec le plus poliment possible l'accueil du jeune noble.

-Je vous remercie de m'avoir abrité sous votre toi, mais ne vous dérangez pas car je ne resterait pas très longtemps. Je désirs juste m'entretenir un instant avec votre cousin de son avenir. Si cela ne gène en aucun cas son emploie du temps.

Et comme a son habitude il regarda son interlocuteur dans les yeux comme s'il essayait de sonder la personalite de la personne qu'il avait en face.

William s'inclina avec ce qui pouvait être du respect envers son pair. Le jeune homme se doutait bien que Laskaris ne venait pas pour une simple visite de courtoisie. Il sourit alors.

-J'ignore si mon cousin peut vus recevoir. Il accueille normalement ses visiteurs lorsqu'il est sur son trône. Mais je pense qu'il fera peut-être un geste. Suivez-moi...

William lui fit signe de le suivre et gravit les escaliers de marbres. Wolf devait être probablement dans son bureau de travail à cette heure. Quelques minutes passèrent, alors que les deux sorciers traversaient les couloirs du palais. Le nécromant ne prononçait pas un mot. Il arrivèrent enfin devant une imposante porte en chêne.

-Je vous préviens, j'ignore s'il est là où s'il est occupé. Mais normalement nos valets ont du l'avertir...

Il frappa alors à la porte, attendant une réponse.

Laskaris attendait avec patience devant cette porte où prétandait travailler le Comte. Pourtant, Laskaris ne sentait aucune trace de vie dans cette pièce si ce n'est quelques rongeurs cachés sous des meubles. Puis il se tourna vers le noble.

-Votre cousin n'est pas dans son bureau, il n'y a là que des rats et autres nuisibles, et qu'il puisse ou non me recevoir, cette entretient ne lui sera que bénéfique. Que je me montre sans crier gare a son utilité : je vais évaluer votre cousin.

La patience de Laskaris n'avait jamais été égalée, chez les elfes y compris, il avait tout son temps.

Une porte s'ouvrit et Wolf de Gortz habillé plus simplement que d'habitude fit son apparition. Il revêtait un habit bleu nuit et noir et dans son dos proclamait le blason familial. Il tenait dans sa main un gros ouvrage légèrement élimé.

- Laskaris? Surprise, surprise... Mais entrez donc dans mon modeste bureau et dites moi ce qui vous amène!

Il introduisit dans une grosse serrure en chêne une clé bleutée de la plus grande délicatesse qui contrastait fortement avec la vêtusteté de la porte. Le bureau de Wolf comportait de larges étagères où des centaines de livres s'enchaînaient à la suite dans un classement méticuleux. Des coffres recouvraient le plancher et renfermaient toutes sortes d'accessoires et d'objets divers. Il contourna le vieux bureau et se calla dans son fauteuil en faisant signe aux sorciers de s'asseoir. Un domestique passa par là.

-Apportez nous de quoi nous réchauffer et nous déshaltérer. Et allumez la cheminée! Merci bien. Ah! Ces lieux sont d'un inconfort! Heureusement que la salle du trône et les pièces officielles recellent d'un peu plus de gaieté et surtout... de beauté! Alors Laskaris quel vent vous amène? Vous n'ignorez pas notre situation de crise? Une guerre devient inévitable! Heureusement que pour une fois je pense avoir la clé de la réussite! Ne vous fiez pas à mon cousin, il ne croit pas beaucoup à mes dispositions...hem...

Laskaris trouvait l'attitude de son hôte assez impolie envers son cousin qui, de toute évidence, devait être la seule marque de sagesse de cette famille. En entendant les premières paroles, Laskaris comprit qu'il ne pourrait apprécier la personne de William de Gortz, et bien qu'il ne soit pas politicien, il eut le reflèxe de ne pas le montrer. Puis, assis sur une chaise, il cala son baton d'argent contre son épaule, joignit ses mains, prit son aire impassible. Il observa le Comte et commença a "sonder son esprit". Puis il s'adressa au Comte.

-Si je comprend bien, vous considérez votre cousin comme d'un "incapable", pourtant si j'avais choisir entre vous et lui, sachez que je lui confirait ma vie sans le moindre doute. Enfin, je ne suis pas venu ici pour cela. Vous n'êtes comte que depuis peu de temps, votre organisation n'a pas l'air très efficace comme j'ai pu le constater lorsque je suis venu ici il y a quelques temps, . vous avez l'intention de lancer une guerre, pourquoi ? Qu'est ce qui peu vous rendre si confiant ? Et quels sont vos projet pour l'avenir vis à vis de votre peuple et de vis à vis de vous même ?

Laskaris ne quittait pas un instant le regard du Comte qui lui non plus ne semblait pas intimidé. Il commencait a entrevoir la personnalité du comte, il voyant en lui, l'assurance et surtout l'ambition.

HRP : je pense que tu a de quoi faire un long sujet avec toute mes questions.

Wolf de Gortz sentait que le sorcier sondait son esprit. Il cernait aussi un discours sincère, c'était d'ailleurs plutôt inquiétant vu ses dires... Laskaris était noble et cela se voyait. Wolf se disait que Laskaris ne semblait pas découvrir sa véritable personnalité. Et cela troublait profondémment son ego; ainsi il était considéré comme un jeune ambitieux débutant et peu expérimenté qui faisait passer ses propres intérêts avant ceux des autres: c'était mal le connaitre. Si l'ambition avait toujours habité Wolf,l'expérience et son apprentissage avaient toujours été de mise. C'est sur un ton dégagé et paisible que Wolf prit la parole:

- Mon cher Laskaris vous m'avez mal compris: jamais je ne me permettrai de traiter d"'incapable" William... J'observais seulement qu'il n'appréciais guère mes récentes dispositions.... que je ne pourrais vous révéler cela va de soi... William reste LE PLUS GRAND SORCIER qu'il soit et c'est pour moi comme un frère. Vous n'êtes pas sans ignorer le drame qui a ravagé notre famille. Mais revenons à vos préoccupations, pourquoi cette guerre? C'est bien simple, la première tâche d'un souverain est de défendre son peuple.Le peuple de Sylvanie est en danger, les Comtes Vampires ont multiplié les attaques à leur égard et veulent repousser les frontières.Le monde change... et il faut savoir y faire sa place! Si les Vampires dominent la race humaine il en sera finit de l'espoir et des jours heureux. Cette guerre est une nécessité et avec ou sans votre approbation je la mènerai! Je le rappelle nous disposons cette fois d'un avantage... Si ma confiance est si grande c'est qu'en plus de cet avantage j'ai la détermination: comprenez que je veuille récupérer mes terres natales... Mes projets pour l'avenir: sécurisez la Sylvanie et l'Empire ainsi que marquer l'histoire du blason familial. Je ne vous le cache pas: être Empereur me permettrai de réaliser ces projets... Mais je sais être patient.Pour mon peuple je veux bien sûr la sécurité mais aussi la tranquilité ce qui ne va pas toujours ensemble il faut l'avouer. Je veux que l'Empire redevienne la Terre de la magie, des progrès,de la beauté. Enfin rassembler les races du Bien me semble être plus que nécessaire... Des questions?

Laskaris écoutait avec la plus grande concentration le discours du Comte tout en continuant de sonder son esprit. Il n'avaiat, depuis le début, ni quitté le regard de Wolf de Gortz ni cligné une seule fois des yeux. Il avait remarqué pendant le discour du Comte de la sincérité mais également des zones d'ombre qu'il essaya d'éclaircir.

-Pourtant ces dix dernières années ont surtout été marquée par les raids orques plus que vampire et vous voulez protéger votre peuple en déclarant la guerre au Vampire ? Je trouve cette manière de penser totalement stupide. Si vous perdez le guerre, vous vous retrouverez dans une situation bien plus lamantable que celle d'aujourd'hui. Seulement cette éventualitée vous est inconnue, vous êtes une personne très optimiste tout comme votre prédéceceur, qui à sa première grande défaite s'est...

A ce moment précis, Laskaris perçut un nouvel aspect de la personnalité du Comte à laquelle il ne s'attendait pas mais qui était tout à fait plausible pour un de Gortz :Le machiavélisme. Laskaris resta de marbre et continua.

-...suicidé. Saurrez vous corriger les erreurs du passé ?

Lorsque le comte les eut invités à s'asseoir et que le domestique fut sortit, William lança un discret sort vers la porte. Ainsi personne ne pourrait entendre ce qui se dirait en ces lieux. Qui sait si cela ne relevait pas de la plus haute importance? A la remarque de Wolf, le visage de William resta parfaitement neutre, en fin diplomate qu'il était. Mais il sentait bien que son cœur se serrait. Mais le jeune homme ne dit rien. Il fut surpris par l’allusion de Laskaris. Venant de la part d'un rival, c'était plutôt étonnant! William ne put contenir son sourire devant les compliments de Wolf. Il le reconnaissait bien finalement. Il restait cependant silencieux, il n'avait pas à prendre part à la conversation. Mais face aux imbécillités émises par Laskaris, le nécromant ne put se retenir:

-Martin du Stirland, optimiste? Mais de qui vous moquez-vous? C'est la pire larve que j'ai jamais vue et c'est dire -paix à son âme! Je peux vous assurer qu'il n'a pas connu qu'une défaite! Sans nous il se serait fais massacrer par Brug l'étrangleur il y a quatre ans, et il n'y aura plus de Stirland, la province aurait connu le funeste destin du Suddenland! Quant à l'attaque de la Sylvanie, n'oubliez pas que sa majesté Wolf en est officiellement le maître! Et la meilleure défense c'est l'attaque! Mais je comprends qu'un sorcier de la vie ait peur de ce sombre pays. Moi je m'y sens comme chez moi -d'ailleurs c'est ma terre natale!

A cette remarque Laskaris se tourna vers le jeune sorcier. Il resta impassible et repondit de manière poli.

-Je n'ai pas dit qu'il était talentueux mais optimiste, qu'il ne voyait jamais la defaite dans une entreprise..."L'attaque est la meilleur défense", moi aussi j'ai penser ainsi autrefois, mais aujourd'hui, je dirai que cette citation ne fonctionne que dans le cadre d'un duel, pas dans celui d'une guerre opposant deux armées...Et enfin, permettez moi de vous contre-dire encore une fois, je ne vois pas en une force devrait craindre celle qui l'oppose, vous êtes la mort je suis le vie certe, mais je n'ai aucune raison de vous crainte et il en est de même pour vous.

Puis il se tourna vers le Comte, qui n'avait pas encore parlé depuis, prit un ton plus grave.

-Wolf de Gortz, je vous annonce que vous venez d'échouer a mon teste. Selon moi vous ne méritez ni l'appui de mon pouvoir, que j'ai déjà offerte a d'autres seigneur, ni votre titre, et encore moins celui d'Empereur...Avant que nous nous quittions, j'aimerai savoir si vous connaissez les raisons pour lequelles j'ai prononcé ces mots