Karl-Alexander descendit de la voiture à cheval qui s'arretta devant l'imposante cathédrale de Sigmar.
Suivi de deux joueurs d'épées aux couleurs d'Altdorf, qui lui servaient de gardes du corps.
Il ne prit pas l'allée centrale, trop voyante à son gout, mais une des allées latérales de la cathédrale, plus propice au silence et au receuillement.
Aprés avoir traversé en long l'édifice il arriva dans l'allée reservée aux tombes des Empereurs, il s'agenouilla devant celle de son pére, ferma les yeux et inclina la tete en signe de respect et de dévotion.
Il commença une priére à l'attention de Sigmar :
- O Grand Sigmar, Saint parmi les saints, Dieu des dieux, veille sur l'Empire et sur son peuple, apporte lui prospérité et longevité et donne la victoire et la gloire à ses armées sur le champs de bataille.
Il s'arretta puis reprit :
- Saint Sigmar priez pour nous, pauvres mortels que nous sommes, accordez nous votre protection et votre pitié.
Que ton régne soit sans fin, que ta volonté soit respectée par tous et que tu triomphes de tes ennemis, afin que nous, tes enfants puissions te louer jusqu'à notre mort et par de là la vie.
Il fit le signe du Marteau sur son front, marque de dévouement au culte sigmarite puis prononça le mot sacré cloturant la priére :
- SIEG !
Il se leva, baisa la tombe de son pére et s'inclina avant de tourner le dos au défunt.
En sortant de la cathédrale, il se sentit purifier et accompagner par la grace divine de Sigmar, pourvu qu'il en soit ainsi, se dit-il.
Il remonta avec ses deux gardes du corps dans la voiture et ordonna au cocher de prende la direction du Palais, il avait encore fort à faire aujourd'hui et il réfléchit par quelle tache allait-il commencer.
Tout en réflechissant, il observa avec satisfaction sa capitale, si belle et éblouissante au printemps.
Il regretta de devoir rester enfermé dans son bureau par une si belle aprés-midi.