Une serveuse pas trés commode...

Aprés sa visite au cimetiére, Edwards rentra dans une établissement du nom de "Auberge du Poney Fringant".

- Tiens ça me dit quelque chose ce nom...

Il entra et prit place à une table au fond de la salle enfumée et qui sentait la biére fraiche.
Le patron de la taverne, un ogre barbu puant le saucisson à l'ail, baragouinna:

- Qué euj'peut vous servir nob' seigneur !

Edwards fut interlocuté par le personnage, il avait moins de maniére que ses gardes du corps ogres, mais il avait quand meme appellé "noble seigneur" et cela touché le jeune comte plus qu'autre chose.

- Je prendrai une de vos succulentes biére. Et bien fraiche s'il vous plait !

- Pas de 'blém nob' seigneur !
Bobonne! Une biére ben fraiche pour la 7 !

Décidement cet ogre lui plaisait beaucoup, un vrai de vrai !
La "Bobonne", qui devait etre l'épouse de l'ogre lui posa violemment la plateau sur la table crasseuse et grogna:

- Sa f'ra deux écus mon gars !

- Tenais, en voilà trois et mes compliments au patron.

- Bah c'faignant ! C'est moi ki fait tout ici alors vous savez ou y peut s'les mettre vos compliments.

- Allons un peu de tenue ma chére, je tiens vraiment à ce que vous lui fassiez mes compliments.

- Bah faites le vous meme, ou kis croit l'aut'!

Edwards empoigna cette mijorée par le col et lui cria à la figure:

- Savez vous à qui vous parlez, sale méjére !

Tous les clients se retournérent, attirés par le cri du jeune homme.
L'ogresse le frappa si fort qu'il roula jusqu'au fond de la piéce et se cogna au mur sous les rires de l'assistance.

- Tu vas voir ce qu'il en coute de t'en prendre au Comte électeur d'Averland ! s'exclama Edwards en dégainant son croc runique, enfin un peu d'animation.
La lame siffla par trois fois et l'Ogresse se retrouva totalement nue dvant les spectateurs hilares, meme le patron rigolait.

- Mem' pas drole ! grogna l'ogresse en allant se rhabillée dans l'arriére-salle.

- J'offre une tournée génerale pour feter l'évenement ! s'exclama le comte d'Averland sous les hourras des consommateurs assoiffés.

- Ben joué nob' seigneur, bobonne pas respecter les clients, ça bonne leçon pour elle.

Edwards sourit au patron et put enfin déguster sa biére fraiche, il se dit qu'un peu d'exercices comme cela ne faisait pas de mal de tant en tant.

Comte Electeur Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 22/05/2007

Tout un coup et à la surprise de tous, une vingtaine de gardes penetrerent dans l'établissement.
Les consommateurs furent repoussés au fond de l'auberge. Un homme au physique athlétique sortit du rang et déroulant un parchemin, annonça aux hommes appeurés qui étaient là, la raison de cette intervention musclée :

- Edit du 24 avril, prononcé par sa grandeur, notre Majesté et souverain du Reikland, Karl-Alexander von Reiksdorf envers les auberges et leurs consommateurs.

Tout individu ou groupe d'individus ayant entrainé une bagarre, volontairement ou non, pourra etre arreté, emprisonné et condamné par les sevices d'ordres d'Altdorf.

Tout individu ou groupe d'individus, retrouvé en etat d'ivresse et entrainant des troubles publiques, pourra etre arretté, emprisonné et condamné par les services d'ordres d'Altdorf.

Tout individu ou groupe d'individus consommant des substances illicites, réprehensibles par la loi, pourra etre arretté, emprisonné et condamné par les services d'ordres d'Altdorf.

En vertu des lois suivantes, vous etes arrettés, tous et qui que vous soyez pour la bagarre venant d'avoir lieu.
Par conséquent je vous demanderai de bien vouloir nous suivre jusqu'au prochain poste de garde, sans résistances et violences.

Un bruit d'agacement parcouru l'assemblée, pour qui se prenez ce bonhomme, qui devait etre le capitaine de l'escouade.

Edwards commençait à trouver cette mascarade énervante, mais avant d'en venir aux mains, il préfera jouer de son nom.

Il sortit du rang des badauds et cria au visage de l'officier :

-Pour qui vous prenez-vous ?
Je suis comte-électeur d'Averland et de plus, il n'y a jamais eut de bagarre ici, la serveuse et moi-meme sommes malencontreuseument tombés en nous rentrant dedans.
Je vous sommes donc de partir immédiatement ou il vous en patira, dit-il en dégainant son croc runique.

Un bruit de satisfaction et d'admiration parcourue l'assemblée, interrompu par l'ogresse :

-'Spéc' de menteur ! Cé lui qu'a foutu l'bazar m'sieur, y m'a tabassé et pis uil a tout cassé !
Cé lui qu'fau chopé m'sieur, pas nous, nous ont a rien fait, cé c'pov' niouk !

Avant qu'Edwards eut le temps de réagir, le patron-ogre saisit sa femme par le col et l'envoya s'écrasée contre le mur dans un bruit de craquements d'os.
Un long gémissement se fit entendre, l'ogresse rendait l'ame.
L'Ogre se tourna vers les soldats et dit :

- L'écoutait pas m'sieur l'capitaine, elle cé pas c'quelle raconte, elle divague un peu en ce-moment et elle fait tout pour qu'j'ai des emmerdes...

L'Ogre avait discrétement saisit une grosse poele sous le comptoir, si jamais les soldats prenaient mal ce qui venait de se passer.

Vonkluth, acoudé au contoir finissait son verre, finalement, la personne qu'il attendait n'était pas venu, malgrés l'importance des documents qu'il avait a lui remettre. Toutes cette agitation l'exaspérais. En silence il s'apitoyait de la faiblesse des hommes, surtout de celle des ceux qui perde la vie en se croyant superieur...Tout cela amusait Vonkluth, mais ce qui fit chute son silence fut le moment ou le "Clown d'Averland" tenta de sauver sa peau en usant de son nom. L'assistance se tourna vers lui, étonnée de voir quelqu'un rire dans une telle situation. Tout en se calmant il se tourna vers le comte d'Averland.

Et bien, mÔsieur le comte d'averland, êtes vous sourd ou bien ne comprenez vous pas ce qu'il viennent d'annoncer ? "Tout individu..." cela signifie qu'il peuvent passer outre le rang cette "individu". Je suis désolé de vous l'apprendre mais passé les frontière de votre région, votre rang na aucune autorité sur la populace, ce qui signifie que ces hommes peuvent vous arréter. Et puis ne vous imaginez pas que par votre nom tous le monde vous connait, ici, vous êtes traité comme un client a part entière. Enfin...

Vonkluth paya sa consommation, complimenta le patron de l'auberge, et se dirrigea vers la sortit, une main sur la garde de son arme. Il se préparait a ce battre si le chose tournait mal. Il focalisa son ouïe sur les personnes les plus aptes au combat, soit le comte qu'il venait de rabaisser et les soldats d'altdorf. Il s'arreta devant le capitaine de garnison.

-Je vous pris de libérer la passage a moins que vous ne soyez décidé à m'arréter. Seulement vous n'avez aucun motif me concernant:je n'est pas déclenché de baston, je ne suis pas ivre, je n'ai...à moins que vous ne considériez ceci comme une substance illicite.

Il sortit de sa saccoche une bouteille en metal, usée par le temps. Il l'ouvrit et fit couler son contenue dans sa main. Une bonne partit c'était éffondré de peur a la vue du sang dans sa main. Il rangea la bouteille dans sa saccoche et porta le sang a sa bouche

-Et maintenant laissez moi passer, j'ai du travail.

Comte Electeur Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 22/05/2007

Le chef de l'escouade de soldats, qui n'était en fait qu'un lieutenant, allait donner l'ordre de s'emparer de toute cette racaille et de ce comte-électeur bien qu'il méritat qu'on y fasse plus attention, un ennui diplomatique n'était pas nécessaire pour le moment.

Il mit la main sur la garde de son épée quand un homme à l'allure sombre débita quelques paroles agressives envers le comte d'Averland puis sortit du rang des consommateurs et fit une petite démonstration macabre devant tous.
Il s'adressa ensuite de maniére irréguliére à l'officier qui bien qu'ému à la vue du sang, dont il avait l'habitude, garda son calme et son sang-froid.

- Apprenez monsieur que je ne sais pour le moment qui est coupable et qui ne l'est pas, c'est pourquoi je vous prie de nous suivre au prochain poste de garde ou nous prendrons votre déposition, aprés laquelle, et j'en suis sur, vous serez libre de vos mouvements.

De plus je tiendrai à vous signalez, à vous monsieur et à vous monsieur le comte-électeur d'Averland que qui que vous soyez, vous etes ici sous l'autorité du souverain d'Altdorf et que quiconque trouble la paix de son domaine, peut-etre punis.

Maintenant, je vous prierais de bien vouloir obtempérer ou nous devrons user de la force, ce qui me déplairait fortement.

A ces mots, une vingtaine d'épéistes entrérent dans l'établissement et montrérent aux badauds qu'ils n'étaient pas là pour rire.

L'officier conclut l'échange en disant :

- Des questions messieurs, avant de nous suivre ?

Edwards n'avait pas apprecié la remarque de ce vagabond, qui se croyait au-dessus de tout, à la différence qu'il n'était pas comte-électeur.

Lorsque qu'il vida le contenu de sa bouteille, il comprit immédiatement que c'était un vampire, et cela ne fit qu'augmenter sa haine envers cette ignoble créature.

Il attendit que l'homme et l'officier finissent de discuter pour dire au vagabond :

- Et vous monseigneur, pour qui vous prenez vous pour demander le passage et pour me parler sur ce ton ?
A vous entendre, vous etes l'Empereur, non ?

Toute l'assistance éclata de rire à cette remarque mais cela fut interrompu par l lieutenat qui leurs demanda si ils avaient des questions.

Edwards Rüzen dit tout haut :

- Moi, je ne suis pas Empereur, je n'ai peut-etre pas d'autorité en ces lieux mais je ne demande pas le passage, je le prends !
En avant, pour la liberté, le vin et les femmes !

A ce cri, tous les badauds dirigés par le jeune comte et l'Ogre se jetérent dans le tas et une bagarre serrée s'engagea entre-eux.

Au-dessus de la mélée, le comte-électeur se contentait d'assomer les soldats du plat de son épée ou à l'aide de son pommeau.

L'ogre, avec sa poele noircie assommait les gardes un à un.

Les autres consommateurs, armés de tabourets, de brots de biére et de planches se battaient et envoyaint les soldats valsés sur les murs ou dans les rues entourant l'auberge.

La bagarre se répandit vite à travers tout le quartier et bientot on assista à une bataille rangée entre plusieurs centaines de gardes et de nombreux badauds et vagabonds, trainant dans le quartier.

C'était bien ce qu'il pensait, ce comte n'était qu'un clown, et ça se prétendait devenir souverain de l'Empire, voilà une chose qui aurait put le convaincre de se rallier a Valentine... Enfin il n'allait pas se plaindre, ce clown lui avait laisser la voix libre. Vonkluth passa sur le tapis de soldats évanoui en récupérant le peu d'argent qu'il trouvait.

Il sortit dans la rue, a droite il entendait des soldats arriver, au gauche se battait "le clown et sa troupe". Dans la ciel la lune était rouge, mauvais, un très mauvais signe pour les croyants, et sa teinture croitra lorsque Vonkluth aura fini son travail. Il reposa son regard sur la bataille.

*Edwards Rüzen, la vie est un don précieux, vous êtes a ce jours la deuxième personne à ne pas la mériter...*

Vonkluth bondit sur les toits du quartier, son sabre à la main, prêt a trancher la tête d'un nouveau mort vivant.

*...et je trouve amusant le fait que l'autre personne aie le même titre que vous (pense a Wolf de gortz) et de voir la facilité avec laqu'elle le pouvoir corromp les homme...*

Comte Electeur Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 22/05/2007

La bagarre faisait rage dans les environs, mais au meme moment, à quelques centaines de métres de là, un jeune soldat, le sergent Slamovir arriva au poste de garde du quartier.

Il entra en courant dans le hall austére du batiment et parvint avec grande peine, car il avait couru jusqu'ici, à expliquer au chef de garnison que la populace s'était soulevé et qu'une bagarre génerale avait lieu dans le quartier.

Le capitaine Hildebrandt, commandant du poste de garde prit la tete de deux escouades et envoya une estafette chercher du renfort.

- Ca ne se passera pas comme ça mes gaillards, quiconque trouble l'ordre de mon secteur ne s'en sort pas indemne.
En avant, allons mater cette racaille !

Les deux détachement, qui formaient une lourde colonne, se mirent en marche à travers les rues d'Altdorf et prirent la direction de la bagarre.

Pendant ce temps, l'estafette était arriver à la caserne du 12 éme régiment des pistoliers d'Altdorf, commandé par le colonel von Schoppenhauer.
Lorsqu'on lui apprit la nouvelle, il rassembla une cinquantaine de cavaliers et se dirigea vers le point que lui avait indiqué l'estafette.

Les deux colonnes arrivérent en meme temps sur les lieux et encerclérent le quartier, afin qu'aucuns coupables ne s'échappent.

La colonne du capitaine Hildebrandt était arrivée par la rue venant du Sud et s'était deployée sur toute la place Strathoff, se retrouvant face aux bagarreurs.

La colone du colonel von Schoppenhauer était venu de l'est de la ville et empechait les coupables de fuirent.

Le capitaine Hildebrandt sortit du rang et annonça haut et fort que quiconque se rendrait sans défense serait épargner et juger équitablement.

- Messieurs, posez vos armes à terre et collez vous aux murs les mains en l'air !
Il ne vous sera fait aucun mal !
Quiconque tentera de fuir ou de résister sera abattu sur le champs !

Pour bien montrer cela, les arquebusiers avancérent tous d'un pas et mirent leurs fusils à l'épaule.
Les faiseurs de troubles se rangérent peu à peu contre les murs les mains en l'air, la persuasion avait fait son effet, se dit le capitaine Hildebrandt.

Edwards se battait toujours au coté de l'ordre et entre deux coups de gourdin, il eut le temps d'apercevoir le sombre personnage qui l'avait agressé dans l'auberge, il fuyait comme un voleur, quel dégonflé se dit-il.

Il n'eut pas le temps de le regarder davantage qu'il entendit à quelques patées de maisons des henissements.

-Des chevaux, surement des cavaliers impériaux, qui cela pourrait-etre d'autre ?

Il assomma un dernier soldat puis attrapa l'ogre par la manche et ils penetrerent tous deux dans l'auberge, dévastée par la bagarre et jonchée d'hommes assommés et de débris en tout genres.

- Il faut que l'on se cache, sinon les gardes vont nous arretter et je n'aimerais pas avoir d'ennuis avec les dirigeants du Reikland.
Ou peut on se cacher ?

L'ogre rélechit pendant quelques secondes quant soudain, une lueur brilla dans ses yeux :

- Bah v'nait dans la cave !
J'ai une cuve eu'd vin vide, on s'planque dedans.
Les gardes y viendront po nous chercher !

- Bien, je te suis, j'espere que tu as raison.

- T'inquiete po, j'me gourrre jamais.
Parole de Barracuda !

Edwards n'était pas totalement rassuré mais il n'avait pas d'autres choix que de lui faire confiance.

Ils descendirent dans une cave sombre et vetuste, au fond de laquelle se trouvait trois énormes cuves à vin.
L'ogre monta en haut de l'une d'elles et en ouvrit la trappe.

-C'est par là m'sieur !
Grimpez la haut que je referme derriére vous !

Edwards rejoignit l'ogre et se glissa à l'intérieur de la cuve, certes humide mais au moins ils s'y seraient en sécurité, se disait-il.
L'ogre rentra difficilement dans la cuve puis referma la trappe.

- Là au moins y viendront pas nous chercher et c'soir on pourra s'barrer en douce !

- Pourvu que cela se passe comme ça.
Sigmar vous entende.

Dans la rue, on pouvait entendre les soldats arrettaient les bagarreurs pour les emprisonner, pour le moment ils ne fouillaient pas les habitations, au grand soulagement du comte d'Averland.